Tout ce qu’il faut savoir pour passer à l’énergie solaire

Être accompagné au mieux pour votre projet.

Le prix d’une installation solaire

Déjà tout dépend de votre consommation, car n’oublions pas, on s’équipe pour produire sa propre énergie et donc économiser sur sa facture d’énergie. La revente de votre surplus compte finalement peu… voire pas du tout !

Donc en fonction de votre consommation d’énergie, et de la taille de la surface à installer, on vous proposera une offre généralement entre 2 et 9 kWh. Une bonne comparaison en France se situe sur le 3kW, offre courante car vous offrant une TVA à 10%, contre 20% si vous installez une puissance supérieure.

On peut donner comme fourchette représentative du marché : pour 3 kWc cela vous coûtera entre 8 000 et 13 000 euros, pour 6 kWc, comptez entre 13 000 et 19 000 euros et pour 9 kWc, entre 24 000 et 35 000 euros. Ces fourchettes sont très larges car elles dépendent entre autres de la configuration de l’installation globale, du choix des composants et de la facilité ou de la difficulté pour mettre en œuvre l’installation – plus d’informations sur celle-ci.

Ensuite, tout dépend des matériaux et des options qui vous sont proposées. Une offre de base vous proposera panneaux et onduleurs de marques standards (Consulter notre page sur les fabricants de panneaux solaires).

Si vous rajoutez un EMS (Energy Management système) qui vous proposera le monitoring (suivi des valeurs de productions et de consommation de votre logement) ainsi que le pilotage de quelques équipements du foyer, votre devis peut augmenter de 500 à 800 euros. C’est un élément quasi indispensable pour optimiser son autoconsommation.

Enfin, si vous choisissez des marques haut de gammes, avec des garanties plus élevées, le devis sera dans le haut des fourchettes de prix.

Est-ce rentable le photovoltaïque ?

En général, l’investissement est amorti en 7 à 12 ans, en fonction de la région, du taux d’ensoleillement, de la taille de l’installation, et du mode de consommation. La revente de votre surplus compte finalement assez peu… voire pas du tout dans certains cas !

Les panneaux photovoltaïques ont généralement une durée de vie de 25 à 30 ans, avec une garantie de performance qui peut assurer jusqu’à 80 % de rendement après 25 ans. L’énergie solaire est gratuite, donc une fois l’installation amortie, vous pouvez économiser sur vos factures pendant des années.

La rentabilité dépend également de votre emplacement géographique et de l’exposition de votre toit. Les régions plus ensoleillées auront un meilleur rendement énergétique.

Les panneaux solaires demandent peu d’entretien, mais il faut le remplacement de l’onduleur, si c’est un onduleur string tous les 10 à 15 ans.

Le Saviez-vous ?

Il existe deux types d’installation photovoltaïque. En autoconsommation, où l’on produit sa propre énergie, et dont le but est ainsi de faire des économies en réduisant ou anulant sa facture d’électricité. C’est le type d’installation le plus répendu en France chez les particuliers. Mais il existe aussi les installations dont le but est de produire de l’électricité pour la revendre ; c’est donc un investissement purement financier, et cela peut se révéler rentable dans certains cas, grâce au tarif de revente garanti par l’état pendant 20 ans.

d'amortissement*
0 ans

* en moyenne

Durée de vie
0 + ans

Est-ce que je peux installer moi-même ?

Oui, et c’est même super facile pour les kits solaires d’un panneau, que vous pouvez découvrir ici.

Cependant, pour les installations en toiture, nous vous le déconseillons si vous n’êtes pas un bricoleur expérimenté voire expert, en fonction du chantier que vous souhaitez mettre en œuvre. Si vous êtes à l’aise avec l’électricité et ses normes, le kit au sol peut être fait pour vous. Si, en plus, vous savez vous attaquer aux travaux de couverture, et travailler en sécurité, une installation en toiture peut être envisageable. De plus en plus d’entreprise tentent de démocratiser et rendre accessible ce type d’installation.

À noter : même si la loi le prévoirait peut-être bientôt, vous ne pourrez pas revendre le surplus d’électricité. Il faudra donc choisir la puissance de votre installation en fonction de l’énergie que vous consommez en journée, ou rajouter une batterie. Une batterie peut être intéressante pour stocker l’énergie produite la journée, mais aussi pour se prémunir des potentielles coupure de courant.

Y a-t-il des frais supplémentaires à prévoir ?

Il y en a finalement très peu. Lorsque vous êtes en autoconsommation, le coût de raccordement est nul. Donc dans le cas d’une installation « clé en main » normalement pas de surprise ! Vérifiez que l’entreprise installatrice prend en charge le Consuel.

De même, vous ne paierez pas d’impôt sur le revenu sur la revente de votre électricité jusqu’à une puissance de 3kWc. Au-delà, l’exonération des premiers 305€ et un abattement important vous permet de garder l’essentiel des profits pour votre foyer.

Cependant, comme tout producteur utilisateur du réseau d’électricité, vous serez assujetti au TURPE, le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité, qui est déterminé en fonction de votre puissance raccordée et injectée. En règle générale, sur les installations de 3 à 6kWc il va de plusieurs dizaines d’euros à cent euros par an.

Enfin, il faut prévenir votre assureur de l’ajout de panneaux solaires en toiture. Chez certains assureurs, cela impacte le tarif de votre prime.

Les aides de l'état pour accompagner votre projet

En France, le dispositif compte plusieurs composantes nationales, et selon les villes ou les régions, vous pouvez bénéficier de dispositions particulières.

Attention, contrairement à ce que l’on peut lire parfois, vous ne pourrez pas prétendre à l’éco-prêt à taux zéro. De même, MaPrimeRénov’ ou les certificats d’économies d’énergie (CEE) sont exclus pour l’installation de panneaux photovoltaïques (production d’électricité uniquement).

La TVA réduite

L’État accorde une TVA au taux de 10% aux installations jusqu’à une puissance de 3000 kWc. Au-delà de cette puissance, on retrouve le taux de TVA général de 20%.

C’est une aide intéressante car sur un projet de 3kWc par exemple, le fait de passer de 20 à 10% de TVA diminue le prix de plusieurs centaines d’euros – 909€ pour être précis sur une installation qui vous aura couté finalement 10.000 euros.

La prime à l’autoconsommation est une aide financière déterminée en fonction de la puissance installée. Elle est versée en une fois, la première année, avec le montant de la vente de votre surplus d’électricité.

Fin 2024 elle était de 780 euros pour un 3kWc, de 1140 euros pour un 6kWc et de 1710 euros pour un 9kWc.

Le tarif de rachat est un élément essentiel pour accompagner l’autoconsommation des foyers français. Il s’agit d’un tarif fixe déterminé par décret et subventionné par l’Etat français. Ce tarif a pour but de valoriser suffisamment l’électricité que vous ne consommez pas, sans quoi elle serait rachetée à un tarif généralement bien inférieur si elle l’était au prix du marché.

Fin 2024, le tarif connu de rachat de l’électricité pour les centrales jusqu’à 3kWc est de 12.05 centimes le kWh et de 10.24 centimes pour les centrales jusqu’à 9kWc.

Attention, pour les régions les plus ensoleillées, et les projets privilégiant moins d’autoconsommation : Un plafond a été introduit, qui garantit la rémunération à ce prix pour les 1600 premières heures. Au-delà, l’électricité est rachetée 5 centimes d’euros le kWh.

C’est une subvention de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) accordée aux ménages disposant de revenus modestes qui réalisent une installation de panneaux solaires permettant au minimum 25% de gain énergétique.

Son obtention est assez complexe, mais l’Anah peut financer jusqu’à la moitié du coût des travaux.

Parmi les aides locales, on trouve différents dispositifs, comme des subventions versées en fonction des revenus, du type d’installation, des chèques énergies, des aides au financement, etc…

Ces aides peuvent être déployées au niveau régional, départemental ou local.